Escapade au Japon, à la découverte du Kyudo

08/06/2018 - Art,
Escapade au Japon, à la découverte du Kyudo

 

Le Japon est sans conteste, l'une des destinations les plus riches en matière de culture. Ses traditions ainsi que ses us et coutumes sont innombrables et singuliers à la fois. Parmi les trésors culturels japonais, on distingue les arts martiaux, dont le Kyudo. Ce dernier représente une véritable institution dans le domaine du sport dans le pays du soleil levant. Il fait notamment l'objet de plusieurs compétitions chaque année. Ce qu'il faut également savoir c'est que l'art du Kyudo s'est parfaitement exporté hors du Japon, comme en France par exemple, où de nombreuses écoles dispensent cette discipline.


Petite histoire du Kyudo


Le Kyudo représente le tir à l'arc au sein de la culture japonaise. Il figure parmi les traditions les plus appréciées dans le pays. Considéré comme étant l'arme idéale pour la chasse, mais aussi pour la guerre, l'arc n'a pas perdu tout son charme même s'il n'est dorénavant utilisé que pour la pratique de cet art martial. Son enseignement a été initié, dans le passé, par une école de guerre du nom de Kyujutsu (connue également sous le nom de heikiryu). On y formait les élèves à l'art et la manière de se battre en utilisant l'arc et la flèche.
La « voie de l'arc » est un enseignement qui se transmet d'un maître à son élève en montrant à ce dernier les gestes à faire. Le disciple est donc juste chargé de prendre son maître comme modèle et de retenir ses remarques. Il ne faut pas s'attendre à ce que l'enseignant prodigue des leçons théoriques et des démonstrations à l'apprenant. Actuellement, le Kyudo, bien qu'il ait délaissé son aspect de technique de combat en période de guerre, continue à être enseigné comme discipline sportive au Japon, comme ailleurs.


Les étapes de cet art martial japonais                         


L'art martial du Kyudo se pratique en plusieurs étapes, appelées Hassetsu. Le tir à l'arc se déroule dans l'ordre suivant :

  • Ashibumi (enracinement des pieds) : l'archer se place sur la ligne d'où les flèches seront tirées, avec l'arc positionné dans sa main gauche, et les flèches dans sa main droite, à la hauteur de ses hanches. Il écarte ensuite ses pieds pour que la distance entre eux soit la même que celle de son allonge
  • Dozukuri (affermissement de la posture) : l'archer aligne son bassin avec ses épaules. Ces derniers doivent être parallèles à la ligne imaginaire créée durant la première étape (ashibumi)
  • Yugamae (éveil de la vigilance) : constitué de trois parties qui sont : torikake (saisie du gant avec la main droite, sur la corde), tenouchi (position de la main gauche sur la poignée de l'arc pour le tir), monomi (l'archer pivote sa tête et regarde de manière fixe la cible)
  • Uchiokoshi (élévation de l'arc) : l'archer soulève l'arc et se prépare au tir tout en respirant de façon régulière pour se tenir prêt pour l'union ou kai
  • Hikiwake (extension répartie) : l'archer abaisse son arc vers la gauche tout en écartant ses
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